vendredi 19 février 2016

Voyage à Bélize

Chers amis, plusieurs semaines se sont écoulé depuis notre dernier message sur notre blog. On le dit souvent mais le temps passe très  vite ici, lorsqu'on est occupé à prêcher la bonne nouvelle.
Voici le résumé de notre périple pour prolonger notre séjour au Honduras, qui a eu lieu en janvier: 

Nous devions quitter le pays pour 72 heures pour notre visa et avons décidé d'aller à Bélize, un pays proche du mexique et du Guatémala. Nous sommes partis le vendredi 8 janvier. Nous devions être sur le dock principal assez tôt, le bateau partais à 7h. 2h15 plus tard nous étions à la ville de Trujillo. Un taxi nous emmène ensuite au terminus d'autobus. De la on prends un autobus pour se rendre à la ville de La Ceiba. 7$ CAD pour le trajet pour nous 2. Une fois rendu à La Ceiba, nous avons débarquer près d'une station service où Ángel Suarez, un frère local nous a ramassé. Nous sommes resté chez lui et sa femme 2 nuits. Nous en avons profité pour aller en prédication avec eux et à la réunion. De là, nous avons pris un autre bus pour se rendre à San Pedro Sula, un autre 3h de voyagement. Frère Wilson Donaire et sa famille nous a hébergé pour la nuit et le lendemain le frère nous a conduit au port de  Puerto Cortez pour prendre le ferry. 
Pour 50$ /personne le bateau nous a amené à la ville de Dangriga, au Bélize. Ceci représente un voyage de 4h en bateau, et la première heure, la mer étais TRÈS agité, une heure de vagues digne des montagnes russes….. quelques minutes c'est amusant, mais 1h, c'est d'autres choses disons! Nois n’avons pas été malade mais certains dans le bateau oui, quelques enfants et adultes.
En quittant Puerto Cortez, j'ai téléphoné une soeur chez qui on devait rester à Bélize. Par contre à cause du bruit du bateau et des vagues, je lui ai dit qu'une fois arrivé, je la contacterais. Une fois rendu à destination, soit là ville de Dangriga à Bélize, j'appel la soeur en question….. mais chose que je n'ai pas pensé, quand on change de pays, le réseau cellulaire peut aussi changer, ce qui était le cas. Je n'étais pas capable d'appeler personne. Ça commence bien. Le bateau nous a débarqué à un dock qui est loin de la “civilisation”. On arrive tout de suite dans une petite ville. Tout en marchant, une femme ayant voyagé dans le bateau avec nous, nous demande si on sais où on va, on lui répond que oui, qu'on va au Solution Guesthouse, mais qu'on n'arrive pas à appeler notre contact. Elle nous dit que c'est dangereux pour nous de marcher seul, dans cette partie de la ville. On lui dit que nous nommes Témoins de Jéhovah, heureusement pour nous, elle nous accompagne et demande aux gens du coin si elle peut utiliser leur téléphone pour appeler la soeur chez qui on va. Sur la route on lui dit qu'au pire, on va se rendre à la salle du Royaume la plus proche.
Nous aurions pu commençer à stresser un peu mais étrangement, j'étais calme. Après avoir marché quelques coin de rue, on rencontre un frère et il a pu nous aider! Il marchait dans la rue avec son vélo tout en vendant un rafraîchissement étrange (une boisson fait à partir  d'arachides broyé et d'algues. À première vu ça peut sonner bizarre comme mélange mais c'est très bon, le frère ma offert une bouteille).
Disons qu’on s'est vraiment fait prendre au dépourvu lorsqu’on est arrivé à Bélize, mais la façon dont les choses se sont dérouler, et le “timing” des événements, on a vraiment eu l'impression que Jéhovah était à nos côtés, que la rencontre de cette dame qui nous a aidé et de ce frère n'est pas un hasard!
Le frère qui nous a aidé est un assistant ministériel de la congrégation locale. Il nous a amené chez autre frère pour qu'on puisse appeler la soeur qui allait nous recevoir. Nous l'avons appelé, et on s'est rendu compte qu'on devait faire encore de la route pour se rendre. On devait prendre le taxi pour se rendre à la station d’autobus et de la prendre un bus jusqu'au village de Hopkins… Mais il était maintenant trop tard pour prendre le bus, il était environ 17h30. Le frère a contacté un de ses contacts, un chauffeur de taxi qui allait nous amener à Hopkins, le village où se trouve le Solution Guesthouse. Le frère embarque avec nous dans le taxi, on se met en route pour Hopkins. Il faut par contre mettre de l'essence. 

Il y a soudain une panne de courant dans la ville, avant même qu'on quitte Dangriga! On roule pour trouver une station service qui a une génératrice pour faire fonctionner les pompes à essence….on a fini par en trouver une. Arrivé sur place nous avons eu une surprise. J'avais demandé à un frère s'il connaissais quelqu'un a Bélize qui pourrais offrir l'hospitalité. Il m'a dit oui, une soeur habitant à Hopkins. Il m'a aussi dit qu'elle avais un Guesthouse (une maison où on peut louer une chambre mais ayant une cuisine partagé). Nous pensions donc séjournent chez la soeur en question….mais voilà la surprise, nous n'allions pas dormir chez elle, mais à son Guesthouse, dépense que nous n'avions pas prévu. Elle nous a quand même fais un rabais, nous avons payé environ 35$ la nuit (nous devions être là pour 3 nuits).
Dans l'idée d'économiser et de garder les dépenses au minimum nous avons décidé de manger simplement. Ayant une cuisine partagé, nous pouvions donc nous faire à manger. Question de sauver de l'argent, comme première épicerie nous avons acheté un pain, 1 pot de beurre d'arachide, du café, 12 oeufs, des biscuits, une canne de haricot rouge, 1 petit paquet de craquelins et une bouteille de Rhum coco (faut quand même profiter un peu de notre séjour hahaha). Le soir nous allions au restaurant (les repas étais moins de 10$/personne)
Pendant notre séjour nous avons chercher du travail sur internet et avons fais quelques applications, prit une longue marche sur la plage, et visiter le coin un peu. Nous avons également pu aller à la réunion avec les frères local: une belle petite congrégation d'environ 40 personne en créole anglais, c'est vraiment plaisant à entendre!
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Deuxième partie du voyage.
Les 3 jours ou 72 heures obligatoire hors du pays étant fini, nous sommes partie de du village de Hopkins jeudi matin, l'autobus nous a ramassé à 7h. Nous avons rouler environs 15 minutes et nous avons débarqué à une intersection proche d'une route principale. De là nous avons pris un autre autobus, un voyage de 3h, pour nous rendre à Punta Gorda. On est arrivé vers 11h et devions prendre le bateau allant au Guatemala, qui quittais à 13h. On a resté un peu dans le coin, passé à une Banque Scotia (oui oui une Banque Scotia au Bélize, j'étais très surpris) pour payer notre sortie du pays. Nous avons rencontré un couple de Suisse qui eux aussi se rendaient au Guatémala. En leur disant la raison pour laquelle on habitaient au Honduras, ils ne semblaient pas savoir qui étaient les Témoins de Jéhovah. On a passé à l'émigration et payé l'équivalent de 20$ US/ personne pour sortir du pays (c'est cher metton). On prend le bateau et arrive au Guatemala 1 heure plus tard.
En un mot, le Guatemala c'est VERDOYANT. En dehors de la partie industrielle et de la ville, ya beaucoup de montagnes, d'arbres et de végétation, c'est vraiment très, très beau, j'ai jamais vu autant de paysage de verdure!!! Ça donne une petite idée de comment va être le paradis.
On s'est rendu à l'émigration pour faire estampé le passeport pour signaler notre passage dans le pays. J'en ai profiter pour leur laisser des périodiques. Ils nous ont appelé un taxi ensuite.
On voulais acheter un filtre fait au Guatémala pour l'eau. C'est un filtre “naturel” il est fait en argile (ou quelques chose de semblable). Le procédé est bien simple, on verse l'eau dedans et elle est naturellement filtré et tombe goutte à goutte dans le compartiment dessous. C'est économique et dure quelques années. On boit beaucoup d'eau et cela aurais été un bon achat, mais bon on en a pas trouvé. N'ayant pas d'autres achats achats effectué, on s'est donc rendu en taxi jusqu'à la frontière. 
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On passe les douanes, attend environ une vingtaine de minutes et prends un autobus pour se rendre à Puerto Cortes (environ 1h15). Rendu à Puerto Cortes, on appel frère Wilson Donaire (beau-frère de Onan) pour qu'il vienne nous chercher. Il nous dit qu'il viens de finir son travail et qu'il y a beaucoup de traffic...on décide de prendre un bus pour se rendre chez lui. Il est maintenant presque 19h. On est fatigué  et affamé. Le bus dans lequel on embarque est très petit, à peu près 20 personnes peuvent embarquer. Une fois en route on essaye d'expliquer au helper du chauffeur où on veux débarquer… que c'est proche d'une usine qui fabrique des vêtements… le problème c'est qu'il y en pleins! J'essaye d'appeler Wilson pour lui demander l'endroit exact...Aucune réponse. Pendant que je suis au téléphone, 4-5 autres passager se mette à poser plus de questions à Geneviève sur l'endroit où on veux aller, on leur explique, plus la conversation avance, plus ils savent exactement où on veut aller! Après plusieurs minutes, Wilson m'appel enfin, je passe le téléphone à un des hommes, il nous a aidé et tout s'arrange. On informe le helper du chauffeur de l'endroit, on nous débarque, Wilson était la, il nous attendait. On couche une nuit là.
Le lendemain on va avec eux au magasin pour essayer de trouver quelques chose manquantes pour la maison. On repart l'après-midi même pour La Ceiba. Et là Onan vient nous chercher à l’arrêt d’autobus. On reste chez lui 2 nuits, (vendredi et samedi) le dimanche on part pour Trujillo pour prendre le ferry pour se rendre à Guanaja. Dans le bus on a rencontré Carlos un frère de notre congrégation et sa famille. Dans l'autobus en route pour Trujillo, Carlos appelle le ferry pour s’assurer qu’il est en route…. Mais non, la mer est mauvaise et le ferry n’est pas parti, il ne peut pas venir… oh oh… on est pris à Trujillo! Mais heureusement une soeur nous accueille chez eux, on est 8! On a acheté la bouffe et on a aidé à faire le souper. Le ferry devais partir Lundi….. la mer étais encore mauvaise!  On a du attendre jusqu'à Mercredi pour retourner à Guanja… on plus de ça Geneviève à commencé une grippe et de la fièvre le mercredi matin qu’on devait partir.
Ouf, c’était un voyage éprouvant et très fatiguant! 

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